• Une nuit, un jeune garçon, Jirō Horikoshi, rêve qu'il pilote un prototype d'avion aux ailes d'oiseau ; son rêve se termine en cauchemar lorsqu'il est attaqué par un énorme bombardier. Jirō s'éveille et entame une journée ordinaire dans le Japon des années 1920 où il grandit en compagnie de sa famille. Jirō est un jeune garçon travailleur, épris de justice et surtout passionné d'aéronautique. Il collectionne avidement les revues d'aéronautique étrangères qu'il lit en anglais, langue qu'il est en train d'apprendre. Le soir venu, il s'allonge sur le toit de sa maison pour contempler les étoiles et regarder au loin, espérant ainsi soigner ses problèmes de vue qui risquent de l'empêcher de devenir pilote. Il rêve de Caproni (Giovanni Battista Caproni), ingénieur italien ayant conçu de somptueux modèles d'avions. Jirō est rejoint par sa jeune sœur Kayo.

    À Nagoya, Jirō retrouve un ami étudiant, Honjō (Kirō Honjō). Leur supérieur, Kurokawa, confie à Jirō la conception des plans d'une pièce de l'aile d'un nouveau modèle d'avion de chasse suite à un appel d'offre de l'aéronavale. Jirō travaille d'arrache-pied avec le matériel précis qu'il a apporté de Tokyo et imagine des plans audacieux. Quelque temps après, en visitant les hangars où sont construits les avions, Honjō et Jirō se rendent compte que la pièce a déjà été conçue et que ce premier travail n'était qu'un moyen pour Kurokawa de mettre à l'épreuve les compétences de sa nouvelle recrue. Impressionné par les plans, Kurokawa garde Jirō. Mais une fois le prototype réalisé le vol d'essai est un échec et l'aéronavale choisit un concurrent. En rentrant chez lui, Jirō aperçoit trois enfants affamés et leur offre des gâteaux (des « siberia »), mais ils s'enfuient ; il raconte l'anecdote à Honjō qui ironise sur son caractère chevaleresque en lui rappelant que les coûts énormes des recherches auxquelles ils s'adonnent lui et son ami pourraient assurer l'alimentation de beaucoup de Japonais pauvres.Devenu un jeune homme, Jirō étudie l’ingénierie aéronautique à l’université impériale de Tokyo. Dans le train, alors qu'il prend l'air sur la plate-forme arrière d'une voiture, son chapeau s'envole et est rattrapé par une belle jeune fille. Lorsqu'elle lui restitue l'objet, elle prononce en français un vers d'un poème du Français Paul Valéry, Le Cimetière marin, récemment paru : « Le vent se lève... », qu'il complète aussitôt : « ...il faut tenter de vivre ! » Intrigué, Jirō regagne son compartiment, mais le train déraille sous l'effet d'un fort séisme (le séisme de 1923 de Kantō). Ayant survécu à la catastrophe, Jirō recroise la jeune fille accompagnée de sa gouvernante, qui s'est fracturé le pied. Il leur donne à boire et les aide à regagner leur maison à Tokyo, puis part sans pouvoir leur donner son nom ni leur demander les leurs. Jirō se rend alors à l'université où les étudiants tentent de sauver les livres menacés par l'incendie qui s'est déclaré dans la ville ; le vent menace de propager le feu dans tout Tokyo. Rentré chez lui, Jirō se rend compte qu'il est amoureux de la jeune fille, mais, lorsqu'il a le temps de rechercher sa maison, il ne découvre plus que des ruines. Deux ans après, alors qu'il se trouve à l'université, Jirō reçoit un colis de la part de la famille de la jeune fille ; il bondit à la poursuite de la personne qui l'a apporté, mais ne parvient pas à la retrouver. De retour chez lui, il discute avec Kayo qui lui reproche de négliger les siens ; Kayo dit vouloir s'orienter vers des études de médecine, chose nouvelle pour une femme à l'époque ; elle obtient de Jirō qu'il l'aide à convaincre leur père. De son côté, Jirō va travailler pour Mitsubishi à Nagoya.

    Mitsubishi s'oriente vers la conception de bombardiers et collabore avec l'entreprise allemande Junkers. Honjō et Jirō sont alors envoyés en voyage d'étude en Allemagne. Là, ils sont impressionnés par la supériorité technique de l'aviation allemande mais rebutés par la morgue qu'affichent les militaires nazis à l'égard des Japonais supposés être leurs alliés. Sur le chemin du retour à l'hôtel, ils assistent à une inquiétante course-poursuite entre un homme et des militaires, sans en comprendre les tenants et les aboutissants. Jirō est devenu un travailleur acharné qui néglige sa santé ; Honjō, plus pragmatique, prend soin de lui comme un frère. Tous deux rêvent de concevoir un modèle d'avion capable de combler le retard du Japon en matière d'aviation. Finalement, Jirō reçoit l'ordre de poursuivre son voyage ailleurs en Europe tandis que Honjō reste en Allemagne. Jirō rêve à nouveau de Caproni, qui lui explique sa vision de l'aéronautique : les avions sont des inventions magnifiques mais au destin funeste puisqu'elles peuvent être utilisées comme des armes dévastatrices. Caproni préfère concevoir des avions civils, mais il annonce à Jirō qu'il va prendre sa retraite, car, selon lui, un ingénieur ne dispose que de dix ans de vie de création ; Jirō, lui, commence seulement les siennes et Caproni lui souhaite bon courage.

    Quelques années plus tard, Jirō, de retour au Japon, travaille sur un nouveau modèle d'avion de chasse, dont le vol d'essai est un échec. Épuisé, Jirō peut partir se reposer quelque temps dans une auberge. Un après-midi, pendant une promenade, il rattrape le parasol envolé d'une jeune femme qui peint sur une colline voisine et le remet au père de l'inconnue. Le soir au dîner, Jirō remarque la jeune fille ainsi qu'un homme au long nez qui mange du cresson. Le lendemain, Jirō rencontre la jeune fille dans un bois et tous deux se reconnaissent : ils s'étaient déjà rencontrés dans le train au moment du séisme. La jeune fille se nomme Nahoko Satomi et tous deux sont manifestement amoureux. Au soir, tandis que Jirō guette l'arrivée de Nahoko, il est abordé par l'homme au long nez, un Allemand aimable et cultivé nommé Carstorp. Pendant la discussion, Carstorp s'inquiète de l'expansionnisme nazi qui risque de déboucher sur une guerre. Le père de Nahoko arrive alors et apprend à Jirō que Nahoko est malade et n'a pas pu paraître ce soir-là. Quelque temps après, Jirō revoit Nahoko à son balcon et tous deux s'amusent avec un avion en papier conçu par Jirō. Jirō finit par demander la main de Nahoko à son père ; tous deux acceptent, mais Nahoko prévient Jirō qu'elle est atteinte de la tuberculose et ne l'épousera qu'une fois guérie.

    Les escadrilles des chasseurs japonais conçus par Jirō s'envolent dans le ciel pour bombarder des civils. Quelques années plus tard, Jirō se retrouve dans une plaine jonchée de carcasses d'avions et y aperçoit Caproni. Jirō lui avoue être hanté par la culpabilité des massacres causés par les avions qu'il a inventés et dont aucun n'est revenu. Caproni lui montre un ciel immense constellé d'avions de différents types: ceux conçus par Jirō montent rejoindre les autres. Caproni affirme que Jirō peut être fier de ses avions et lui conseille de penser à ce qu'il a de plus cher. Nahoko apparaît alors dans le lointain et propose à Jirō de vivre sa vie. En larmes, Jirō murmure : « Merci ! Merci ! » puis s'éloigne pour rejoindre Caproni.Jirō poursuit son travail sur son nouvel avion. Mais la police secrète s'intéresse à lui et Kurokawa l'aide à s'éloigner quelque temps. Un jour, Kurokawa transmet à Jirō un télégramme urgent : Nahoko a craché du sang et va très mal. Jirō prend le premier train toutes affaires cessantes pour aller au chevet de Nahoko, mais doit repartir le soir même. Nahoko part se reposer dans un sanatorium isolé dans la montagne, bien décidée à guérir. Mais les deux amoureux se manquent trop et elle décide finalement de rejoindre Jirō pour l'épouser, vivre avec lui et le soutenir dans son travail. Jirō et Nahoko demandent alors à Kurokawa et à son épouse de les marier ; d'abord réticent, Kurokawa, fléchi par son épouse, accepte et la cérémonie a lieu. Jirō se replonge dans son travail et vit quelque temps heureux avec Nahoko, qui occupe ses loisirs à se promener et à peindre. Mais l'état de santé de cette dernière s'aggrave peu à peu. Les époux sacrifient la santé de Nahoko pour vivre heureux ensemble ; Nahoko encourage par exemple Jirō à fumer tout en restant près d'elle alors que la fumée est mauvaise pour ses poumons. Kayo, devenue interne en médecine, comprend que Nahoko se met en danger et en fait reproche à Jirō, mais les époux ne supportent pas l'idée de vivre séparés. Grâce au soutien de Nahoko, Jirō termine enfin la conception de son nouvel avion et part quelques jours assister au vol d'essai. Pendant ce temps, Nahoko, qui attend une visite de Kayo, annonce qu'elle part se promener ; Le bus qui amène Kayo la croise sur la route. Kayo découvre en arrivant que Nahoko a laissé plusieurs lettres, où elle explique qu'elle repart pour le sanatorium. Elle comprend que l'état de santé de Nahoko est désespéré et qu'elle a préféré s'isoler pour mourir, afin de ne laisser que de bons souvenirs à Jirō. Le vol d'essai du nouvel avion de Jirō est un succès retentissant, mais au même moment, l'ingénieur est saisi par la certitude que Nahoko est morte.

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